Chef de cabinet
Le chef de cabinet est l’un des plus proches collaborateurs d’un élu, d’un ministre, d’un haut fonctionnaire ou d’un directeur. Il s’occupe de tout l’aspect matériel du travail de son patron : son agenda, son secrétariat et ses déplacements, entre autres.
Au Canada
Un chef de cabinet politique est souvent la première personne que son patron consultera avant de prendre une décision touchant un dossier épineux. C’est pour cette raison qu’il doit en savoir autant que son patron, mais il doit aussi posséder une capacité développée à prévoir les réactions des journalistes, ainsi que de la population. Bien que dans l’ombre de son patron, il occupe une position privilégiée pour recueillir des informations susceptibles d’intéresser les journalistes. Pour cette raison, il est souvent sollicité, à son corps défendant. Par ailleurs, son influence sur son employeur lui amène régulièrement des pressions de la part des adversaires.
Plusieurs premiers ministres du Québec ont recours au service d’un chef de cabinet. Parmi ceux-ci, citons :
- Robert Bourassa : John Parisella [1]
- René Lévesque : Martine Tremblay [2], [3]
- Lucien Bouchard : Luc Lavoie [4]
Les premiers ministres du Canada ont aussi recours à un chef de cabinet. Parmi les plus connus, citons :
- Pierre Elliott Trudeau : Marc Lalonde [5]
- Jean Chrétien : Jean Pelletier [6]
- Brian Mulroney : Luc Lavoie
En Belgique
En Belgique, les fonctions de chef de cabinet et de directeur de cabinet ne font qu’un et sont regroupées sous le vocable de « chef de cabinet ». Un chef de cabinet est à la fois un proche conseiller politique du Ministre et le directeur de son cabinet ministériel.
En France
En France, on ne doit pas confondre cette fonction avec celle de directeur de cabinet.
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